Sport center, la chronique sportive de Mr papa n° 3 : une journée, deux champions du monde.

Pour la 2ème fois ce mois-ci, je laisse la parole  à Mr papa avec sa chronique sportive.

Hier, c'était sport-canapé. 

On a commencé fort avec la finale du championnat du monde handball. 

Cette année la compétition se jouait au Qatar et, contre toute attente, les bleus, après avoir battu les ex-champions du monde espagnols, ont rendez-vous avec l’équipe du pays organisateur. 

Mais peut-on vraiment parler de l’équipe nationale quand une équipe est composée de bosniens, espagnols, monténégrins, turques, égyptien, français + 4 qataris (il fallait bien cirer les bancs…) ? Passons sur la polémiques, ils ont suivi les règles, il faudra juste songer à les changer.

En tout cas, après un match à peu près maitrisé, les handballeurs tricolores sont entrés encore un peu plus dans la légende de leur sport et du sport en général. Imaginez : 5 titres mondiaux, 3 titres européens et 4 médailles olympiques… Ça fait rêver ! Entre 2006 et 2015, ils ont gagné 8 compétitions sur 12 jouées. Même la seleçäo (équipe de foot brésilienne) peut rentrer au vestiaire. 

La Une de l'équipe aujourd'hui

Après un interlude scientifique au Children's Discovery Museum que Mme Maman se fera un plaisir de vous conter, et comme tout « américain » qui se respecte, nous avons regardé la grande messe sportive américaine, l’évènement sportif annuel le plus suivi sur notre planète terre, le 49^ème superbowl entre le New England Patriots et les Seahawks de Seattle. 

Je pensais vous en parler à travers quelques chiffres mais Mme ananas m’a coupé l’herbe sous le pied ! Je vous conseille donc son excellent article et vais vous raconter ce que j’en ai pensé.

Le match en lui-même vraiment été super à suivre. Et c’est un non-initié qui vous parle ! Les deux équipes se sont rendus coup sur coup avec une égalité parfaite (14-14, 2 touchdowns partout) à la mi-temps.

Le sport laisse alors sa place au spectacle et nous assistons à un concert de Katy Perry avec la participation de Lenny Kravitz. C’est un show avec un grand S. La chanteuse arrive sur la pelouse (bâchée durant le show) sur un tigre énorme en chantant ses plus grands singles. Je laisse ma place sur le canapé à mes 2 filles qui ne rateront pas une miette du petit quart d’heure de spectacle.

Roar !

Le match reprend. Au cours du 3^ème quart-temps, j’ai senti que les seahawks, déjà vainqueurs l’an dernier et meilleur défense de la ligue, commençaient à prendre l'avantage dans le jeu grâce à leur défense resserrée. Le tableau d’affichage à changer (14-24).

Mais, comme l’équipe de France de hand avec Karabatic et Omeyer, les Patriots ont dans leur rang 2 génies de leur sport : Tom Brady et Julian Edelman. 

Treize minutes et deux touchdowns plus tard, ce sont les Patriots qui sont devant 28-24. Il reste 2 minutes à Seattle pour remonter le terrain et marquer. Deux passes et une course plus tard, ils ne sont qu`à 2 yards de l’en-but. Et c’est là qu’un rookie (joueur effectuant sa première année en NFL) sort son museau et intercepte une passe (un peu téléphonée) de Wilson le quaterback (passeur) des Seahawks. Il reste 20 secondes à jouer, les Patriots ont eu chaud mais ils ont gagné.

Vous me direz : « c’est bien beau tout ça mais cela nous fait donc un champion du monde (la France en hand) et un champion de NFL (les patriots) et pas 2 champions du monde ». 
Vous auriez raison sauf que les américains, bien que très sympathiques, sont très nombrilistes. Le vainqueur du superbowl, champion de la NFL (National Football League) est proclamé champion du monde. 
1+1=2, le compte est bon !

@bientôt pour de nouvelles aventures sportives.